INITIATIVE PERPETUAL PLANET DE ROLEX ET UNDER THE POLE : DEEPLIFE - EXPÉDITION AU SVALBARD
Entre 30 et 200 mètres de profondeur, dans la zone mésophotique, l’obscurité est presque complète. Les organismes tels que les algues, qui dépendent de la lumière du jour, ne peuvent y survivre. Ce monde de pénombre est le royaume des coraux, des gorgones (coraux mous) et autres éponges, ancrés aux parois rocheuses. Dans ces forêts animales, les conditions sont particulièrement stables et propices pour abriter une abondance de vie, pourtant ces écosystèmes se situent rarement dans des aires marines protégées. Et contrairement aux forêts que nous connaissons bien, les forêts sous‑marines n’ont pour la plupart jamais été explorées et demeurent méconnues.
Under The Pole compte changer cette réalité. Au cours de leurs expéditions, les plongeurs et scientifiques marins expérimentés ont sillonné les mers du globe et y ont fait d’importantes découvertes, tout en sensibilisant à la fragilité d’écosystèmes marins négligés et en repoussant les limites de la technologie sous‑marine. Soutenu par Rolex et son Initiative Perpetual Planet, le programme a lancé la série d’expéditions Under The Pole IV – DEEPLIFE 2021-2030, dont l’objectif est d’étudier les forêts animales marines de tous les océans et de renforcer nos connaissances de ces écosystèmes profonds afin de mieux les protéger.
« CES FORÊTS SOUS‑MARINES SONT EXACTEMENT
COMME NOS FORÊTS, CE SONT DES STRUCTURES TRIDIMENSIONNELLES
QUI ABRITENT LA VIE. »
Ghislain Bardout, codirecteur d’Under The Pole
PRÉSERVER LES « FORÊTS » DE L’OCÉAN ARCTIQUE
Pour la première expédition, l’équipe d’explorateurs scientifiques a navigué dans les eaux glacées proches de l’archipel du Svalbard, au nord de la côte norvégienne. L’Arctique se réchauffe plus vite qu’ailleurs, c’est l’une des régions les plus menacées en termes de biodiversité. En l’espace de quarante ans, la banquise, qui recouvre une grande partie de l’océan Arctique, a perdu la moitié de sa surface.
La mission consistait à trouver et à étudier des forêts animales marines, à sensibiliser à la fragilité de ces écosystèmes et à trouver des indices sur la façon de les protéger. Lors des premières plongées, l’équipe est systématiquement rentrée bredouille, mais à la dernière tentative, les plongeurs ont identifié la première forêt animale marine jamais découverte en Arctique, entre 50 et 80 mètres de profondeur. Elle était constituée d’hydroïdes, des animaux liés aux méduses et aux coraux qui s’apparentent à des cloches, à des fleurs ou à des fougères.
Cette découverte représente une avancée importante dans le domaine de la recherche sous‑marine arctique. Dans ces régions, la biodiversité à de telles profondeurs était jusqu’à présent méconnue. Pour les besoins de leur programme de recherche, les plongeurs ont répertorié les espèces présentes dans la forêt et ont enregistré des données environnementales telles que la température. Transmis à un consortium de scientifiques du monde entier, ces renseignements permettront de déterminer le rôle et l’importance de cet écosystème arctique rare, un haut lieu de la biodiversité, afin de plaider pour sa protection.
« NOUS N’ARRIVONS TOUJOURS PAS À CROIRE
QUE NOUS AVONS DÉCOUVERT LA PREMIÈRE FORÊT ANIMALE ARCTIQUE. NOUS REVIENDRONS
ET OBSERVERONS COMMENT LES FORÊTS AURONT ÉVOLUÉ, C’EST ABSOLUMENT INDISPENSABLE
POUR LA SCIENCE. SI NOUS RÉUSSISSONS À FAIRE CONNAÎTRE CES ESPACES, CES FORÊTS,
ET À LES PROTÉGER, CE SERAIT MA
PLUS GRANDE SATISFACTION. »
Emmanuelle Périé‑Bardout, codirectrice d’Under The Pole
UNE DÉCOUVERTE DANS LES PROFONDEURS
L’équipe a commencé par analyser attentivement des cartes pour trouver les zones les plus susceptibles d’abriter une vie sous‑marine abondante. Un facteur clé était la présence de courants forts, qui transportent des nutriments et alimentent les forêts animales. Pour accéder aux sites de plongée prédéterminés, les scientifiques ont dû naviguer entre des blocs de glace, à des températures atteignant souvent –30 °C.
À la recherche de forêts animales, les membres de l’équipe ont plongé à plusieurs reprises dans les eaux glaciales, dans des zones encore inexplorées, plus profond que les 30 mètres usuels propres à la plongée de loisir. À cet effet, ils ont utilisé des recycleurs, des instruments spécialisés qui permettent de réutiliser l’air expiré afin de plonger plus longtemps.
Sans la grande expérience d’Under The Pole en matière d’exploration, étudier ces forêts animales aurait été bien plus complexe. En bravant les eaux impitoyables du Svalbard et en faisant cette découverte incroyable, Under The Pole nous a permis d’en apprendre davantage sur les forêts animales.
« CES PLONGÉES SONT TRÈS EXIGEANTES ET DIFFICILES, ET IL FAUT
AVOIR LA PASSION DE LA DÉCOUVERTE SCIENTIFIQUE
POUR LE FAIRE. IL N’Y A PAS DE PLACE À L’ERREUR. »
Emmanuelle Périé‑Bardout, codirectrice d’Under The Pole
À PROPOS DE L’INITIATIVE PERPETUAL PLANET
Depuis près d’un siècle, Rolex soutient des pionniers qui défient les éléments pour se rendre dans les lieux les plus inhospitaliers sur Terre. Au fil du temps, les liens entre la marque et l’exploration ont évolué, la volonté de découverte s’étant enrichie d’un engagement à long terme envers des personnes et des organisations qui cherchent à comprendre les défis environnementaux actuels et proposent des solutions pour y faire face.
En 2019, cet engagement a été renforcé par l’Initiative Perpetual Planet. Dans un premier temps, l’initiative s’est consacrée à des personnes qui agissent pour un monde meilleur dans le cadre du Programme Rolex à l’esprit d’entreprise ; à une protection accrue des océans par l’intermédiaire d’un partenariat solide avec l’organisation Mission Blue ; et à une meilleure compréhension du changement climatique grâce à des liens de longue date avec la National Geographic Society.
Les partenariats formés dans le cadre de l’Initiative Perpetual Planet sont de plus en plus nombreux. Rolex soutient les photographes Cristina Mittermeier et Paul Nicklen dans leurs travaux pour la protection de l’environnement ; Rewilding Argentina et Rewilding Chile, deux fondations qui protègent les espaces naturels d’Amérique du Sud, affiliées à l’organisation Tompkins Conservation ; l’association Coral Gardeners, qui reconstitue des récifs de coraux résistants ; le biologiste Steve Boyes, qui explore les principaux bassins fluviaux du continent africain pour sa série d’expéditions Great Spine of Africa ; les expéditions Under The Pole, qui repoussent les limites de l’exploration sous‑marine ; l’expédition B.I.G., qui partira pour le pôle Nord en 2023 afin de recueillir des données sur les menaces qui pèsent sur l’Arctique ; et la Monaco Blue Initiative, qui réunit des spécialistes de la protection des océans. La marque est aussi partenaire d’organisations et d’initiatives telles que The Rolex Explorers Club Grants et Our World‑Underwater Scholarship Society, qui, par l’octroi de bourses, favorisent l’émergence de nouvelles générations d’explorateurs, de scientifiques et de biologistes de la conservation.