INITIATIVE PERPETUAL PLANET DE ROLEX : REWILDING ARGENTINA ET REWILDING CHILE

Première naissance de jaguars en plus de 70 ans dans un parc national argentin. Lorsque Kristine Tompkins et son mari Douglas, aujourd’hui décédé, ont quitté leur carrière jalonnée de succès dans le commerce international pour la nature extraordinaire du sud du Chili, ils ont posé la première pierre à un projet pionnier qui aura permis de protéger plus de 6 millions d’hectares au Chili et en Argentine.

Dans le cadre de son Initiative Perpetual Planet, Rolex soutient Rewilding Chile et Rewilding Argentina, deux organisations pionnières affiliées à Tompkins Conservation, qui jouent un rôle essentiel en matière d’environnement. La marque perpétue ainsi l’action des époux Tompkins pour la restauration des écosystèmes.

Malú, une femelle jaguar provenant d’un zoo, vit dans le centre de réintroduction des marécages de l’Iberá. Quand ils seront suffisamment grands, ses petits seront relâchés dans la nature et contribueront à enrichir les écosystèmes. Le Parc national de l’Iberá compte actuellement au moins 12 jaguars. - Ouvrir la lightbox

UN NOUVEL ESPOIR
Devant un ordinateur, des membres de Rewilding Argentina débordent d’enthousiasme en regardant un jaguar et son petit traverser l’écran. Cette apparition furtive immortalisée par l’un des pièges photographiques disséminés dans le parc national d’Iberá est l’aboutissement d’un travail long et complexe qui a permis le retour du jaguar après plus de 70 ans d’absence.

Quand Kristine et Doug Tompkins ont commencé à acheter des terres dans la région de l’Iberá, l’une des plus grandes étendues marécageuses au monde, ils ont estimé qu’on ne pouvait se contenter de simplement préserver la nature, qu’il était nécessaire de réintroduire des espèces endémiques. Des années d’élevage et de surexploitation avaient sérieusement détérioré les marécages de l’Iberá, causant la disparition de nombreuses espèces animales et végétales endémiques. Le jaguar était perçu comme une menace pour le bétail.

«  CE SONT LES ANIMAUX SAUVAGES QUI RENDENT CES PAYSAGES VIVANTS. NOTRE TRAVAIL, C’EST DE RECRÉER DES ÉCOSYSTÈMES COMPLÈTEMENT FONCTIONNELS.  »
Kristine Tompkins, cofondatrice et présidente de Tompkins Conservation.

Afin de reconstituer ces écosystèmes de manière efficace, les spécialistes réintroduisent en priorité des espèces clés qui jouent un rôle régulateur et favorisent le retour d’autres espèces. Les superprédateurs tels que les jaguars garantissent un équilibre écologique. Après des années d’effort, au moins 12 jaguars complètement sauvages vivent dans le parc, et l’équipe de Rewilding Argentina s’attend à un baby‑boom, gardant un souvenir ému du moment où un jaguar a été remis en liberté après une si longue attente, une première mondiale.

« C’ÉTAIT LA TOUTE PREMIÈRE RÉINTRODUCTION RÉUSSIE DE JAGUARS AU MONDE. À PRÉSENT, LA RÉGION DE L’IBERÁ EST CONNUE DES HABITANTS COMME “LA PROVINCE DES JAGUARS”. NOUS EN SOMMES TRÈS FIERS.  »
Sofía Heinonen, directrice de Rewilding Argentina.

Parc national Patagonia, Chili. - Ouvrir la lightbox

L’équipe de Rewilding Argentina travaille avec plusieurs espèces, notamment le tamanoir, qui a aussi été réintroduit. À l’instar du jaguar, il avait disparu des marécages de l’Iberá. Lorsque ses effectifs ont atteint plusieurs centaines, l’espèce a commencé à réguler les innombrables fourmis, permettant aux prairies et aux forêts de se reconstituer. Puis ce fut au tour du cerf des pampas, de l’ara chloroptère, de l’ocelot et de la loutre géante – des espèces qui jouent chacune un rôle crucial dans la restauration de l’écosystème de l’Iberá, par exemple en disséminant des graines, contribuant ainsi à modifier le paysage. L’équipe de Rewilding Argentina espère que toutes ces espèces clés formeront des populations viables et poursuivront leur rôle dans les siècles – sinon les millénaires – à venir.

INVESTIR DANS L’AVENIR
Le Parc national Patagonia au Chili a connu un destin semblable. Avant l’environnement sain que l’on observe aujourd’hui, une exploitation intensive des terres les avait fortement dégradées. Le couple Tompkins les a alors achetées pour en faire un parc national. Les équipes ont commencé par retirer des centaines de kilomètres de clôtures qui fractionnaient la région, ce qui empêchait des animaux tels que les guanacos de se déplacer librement. À mesure que ces derniers ont repeuplé les environs, il en a été de même pour leurs prédateurs, dont le puma. En « libérant » le paysage, Rewilding Chile a aussi renforcé les populations de nandous, des oiseaux inaptes au vol et semblables à des émeus, qui disséminent des graines, et de huemuls. Cette dernière espèce, également connue comme le cerf du sud andin, est le symbole du Chili.

«  ROLEX JOUE UN RÔLE ESSENTIEL EN SOUTENANT NOS EFFORTS POUR PRÉSERVER LA NATURE AU PARC NATIONAL PATAGONIA. CE QUE NOUS FAISONS ICI SERT DE MODÈLE AILLEURS, PAS SEULEMENT AU CHILI, MAIS DANS LE MONDE ENTIER.  »
Cristián Saucedo, directeur de Rewilding Chile.

Les effectifs du huemul ont progressivement augmenté, ce qui a contribué à revitaliser les forêts. Daniel Velásquez a été témoin de ce changement survenu ces deux dernières décennies. Grâce au retour du huemul, cet ancien éleveur s’est reconverti en garde‑faune spécialisé dans le suivi de cette espèce. La transition vers une économie durable est essentielle au succès à long terme de tels projets, un objectif qui fait écho à l’Initiative Perpetual Planet de Rolex.

«  APRÈS AVOIR TRAVAILLÉ CINQUANTE ANS DANS LE MONDE DES AFFAIRES, JE SAIS QUEL IMPACT PEUT AVOIR UNE ENTREPRISE. PLUS J’APPRENDS À CONNAÎTRE ROLEX, PLUS JE ME FÉLICITE QUE REWILDING ARGENTINA ET REWILDING CHILE SOIENT PARTENAIRES DE CETTE MARQUE ET PUISSENT PORTER LES VALEURS QUE NOUS PARTAGEONS ET CHANGER LES CHOSES.  »
Kristine Tompkins, cofondatrice et présidente de Tompkins Conservation.

Nicolas Medina vit dans la région de Portal Cambyretá, près des marécages de l’Iberá. De nombreuses personnes des environs ont pu entamer une nouvelle carrière dans le tourisme grâce à une faune désormais plus riche. - Ouvrir la lightbox
À PROPOS DE L’INITIATIVE PERPETUAL PLANET
Depuis près d’un siècle, Rolex soutient des pionniers qui défient les éléments pour se rendre dans les lieux les plus inhospitaliers sur Terre. Au fil du temps, les liens entre la marque et l’exploration ont évolué, la volonté de découverte s’étant enrichie d’un engagement à long terme envers des personnes et des organisations qui cherchent à comprendre les défis environnementaux actuels et proposent des solutions pour y faire face.

En 2019, cet engagement a été renforcé par l’Initiative Perpetual Planet. Dans un premier temps, l’initiative s’est consacrée à des personnes qui agissent pour un monde meilleur dans le cadre du Programme Rolex à l’esprit d’entreprise ; à une protection accrue des océans par l’intermédiaire d’un partenariat solide avec l’organisation Mission Blue ; et à une meilleure compréhension du changement climatique grâce à des liens de longue date avec la National Geographic Society.

Les partenariats formés dans le cadre de l’Initiative Perpetual Planet sont de plus en plus nombreux. Rolex soutient les photographes Cristina Mittermeier et Paul Nicklen dans leurs travaux pour la protection de l’environnement ; Rewilding Argentina et Rewilding Chile, deux fondations qui protègent les espaces naturels d’Amérique du Sud, affiliées à l’organisation Tompkins Conservation ; l’association Coral Gardeners, qui reconstitue des récifs de coraux résistants ; le biologiste Steve Boyes, qui explore les principaux bassins fluviaux du continent africain pour sa série d’expéditions Great Spine of Africa ; les expéditions Under The Pole, qui repoussent les limites de l’exploration sous‑marine ; l’expédition B.I.G., qui partira pour le pôle Nord en 2023 afin de recueillir des données sur les menaces qui pèsent sur l’Arctique ; et la Monaco Blue Initiative, qui réunit des spécialistes de la protection des océans.

La marque est aussi partenaire d’organisations et d’initiatives telles que The Rolex Explorers Club Grants et Our World‑Underwater Scholarship Society, qui, par l’octroi de bourses, favorisent l’émergence de nouvelles générations d’explorateurs, de scientifiques et de biologistes de la conservation.

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